Démarrer un nouveau projet comme celui-ci ne se fait pas sans raison. Dans ce cas précis, c’est un croisement de constats, d’expertise et d’une possible opportunité qui sont au cœur du lancement de Planiscope. Voici donc le fruit de près d’une année de réflexions, d’échanges et de validations.
Le point de départ en est un plutôt personnel: les enjeux liés à l’autisme et au TDAH sont importants pour moi. J’ai fort probablement des traits liés au TDAH; mais pas suffisamment pour en faire un diagnostic officiel, étant pleinement fonctionnel en société. Cela dit, compléter des tâches sur une longue période, faire du « small talk », mener les autres à adhérer à mes idées dans un langage qu’ils comprennent du premier coup… tout cela à été un défis au cour des 30 dernières années.
En même temps, étant conseiller en technologies de l’information au cours des 15 dernières années, je suis au première loge pour voir les avancer des outils disponibles, de leur facilité d’utilisation grandissante et les possibilités de personnalisation pratiquement sans limite. J’utilise moi-même ces outils pour ma gestion d’entreprise – et ma gestion personnelle.
Pourtant, je remarque que les outils technologiques sont offerts ne répondent qu’à un besoin à la fois. Peu d’options numériques pour les aider à mieux gérer toutes les facettes de sa vie en un endroit central. Ce que je vois souvent, c’est 2 ou 3 outils dont les échéances se retrouvent dans un agenda commun. OU à l’autre extrême, tout est éparpillés dans un Slack ou un Teams pour le professionnel, puis dans Facebook Messenger pour le personnel. Et je ne parle même pas de la gestion «post-it» qui est encore très utilisée.
Pour une personne atypique, qui reçoit souvent du soutien de plusieurs parties prenantes (professeurs, intervenants, organismes, famille, etc.) Ces multiples sources d’information finissent par causer un bruit de fond qui limite la capacité à faire le tri, établir ses priorité et y trouver un équilibre.
Voici donc les 3 fondations à la base de ces réflexions.
Centraliser autour de la personne atypique, pas l’inverse
Pourquoi alors ne par avoir un outil qui permettrait de centraliser tout autour d’un seul outil de gestion, au lieu de devoir toujours s’adapter aux outils des autres? Avec les APIs de communication entre applications, et l’intelligence artificielle qui permet de reformuler et réorganiser des projets, cela ouvre un monde de possibilités dans le monde du travail et dans le monde de l’éducation.
Ainsi, que ce soit en éducation, en emploi, ou dans tout autre sphère où un suivi et des compte rendus sont requis, tout pourra être centralisé, même sir les autres personnes utilisent un système différent (à la limite, simplement le courriel).
Permettre une cadre structuré et prévisible
Un autre point qui revient souvent dans les techniques et méthodes éprouvées pour aider les personnes atypiques, c’est le besoin d’un cadre connu et structuré. Mais lorsque c’est seulement dans un agenda, à même un cahier de cours, dans un tableau sur une feuille imprimée, il n’y a pas d’interaction possible. Plus encore, si ce n’est pas mis-à-jour, il n’y a aucun rappel automatisé possible. Bref, le déficit d’attention se trouve souvent amplifié par la multiplication des notes écrites.
Ici aussi, les outils technologique de gestion ont fait de grand avancées ces dernières années. Que ce soit par les méthodes agiles, la segmentation par dossier/projet/équipe et toujours les automatisation pour les suivis. Les possibilités sont infinies. Pour une personne atypique, le simple fait de n’afficher que les tâches du jour, et de retirer de la vue ce qui est complété, peut avoir un impact significatif afin de complété de qui est attendu, dans les temps.
Offrir un lieu (virtuel) qui favorise l’autonomie
Avec un structure unique et prévisible, à laquelle chaque partie prenante ajoute sa part, mais dans un cadre connu, qui peut se transporter de l’école au travail, puis à la maison, une personne atypique pourrait-elle développer d’elle-même son autonomie? Je crois crois sincèrement que ce type d’outil peut servir d’ancrage commun à tous ces lieu et aider à se développer. De nombreuse personnes atypiques ont déjà une facilité avec les écran et le jeux complexe, car ils perçoivent intuitivement ce qui est attendu, en plus d’utiliser les essais-erreurs pour découvrir par eux-mêmes ce qui fonctionne. Pourquoi ne pas utiliser ce potentiel d’une manière efficace dans leur environnement ?

La prochaine étape ?
C’est la base du projet Planiscope. Nous avons un premier modèle fonctionnel (MVP) qui permet de mettre en place dès aujourd’hui plusieurs de ces fonctionnalités, mais si ce n’est pas 100% adapté. L’étape suivante consistera donc à développer un outil 100% adapté à cette réalité.
Pour cela, il nous faut quelque volontaires pour tester les concepts et voir le potentiel réel. Vous avez de l’intérêt pour vous ou pour un proche? Contactez-nous !